Le « cadre général » se fonde sur une approche personnalisée, ce qui signifie que l’élément déterminant ou indicateur de la souffrance, puis de la mise au point d’un plan thérapeutique, n’est pas le diagnostic médical, mais les besoins et les soucis de la personne concernée et de ses proches.

L’approche personnalisée des soins palliatifs s’inspire d’un modèle biopsychosocial ; elle conduit à appréhender les défis que pose la fin de la vie sous la forme d’un partenariat. Elle peut être subdivisée en quatre domaines.

  • Les besoins et questions en lien avec le traitement des symptômes
  • Les besoins et questions en lien avec la prise de décision en fin de vie, en considérant les souhaits personnels
  • Les besoins et questions en lien avec le réseau et les aides à disposition
  • Les besoins et questions en lien avec le soutien aux proches

La complexité des besoins détermine les prestations nécessaires, les structures de soins adaptées et les compétences dont doivent disposer les intervenants issus d’horizons professionnels variés.

En résumé l’autodétermination correspond à un besoin dans notre société. Chacun souhaite pouvoir décider librement, en accord avec soi-même et avec son entourage, ce qu’il convient de faire en cas de maladie grave ou en fin de vie. Les soins palliatifs permettent d’atténuer les souffrances et offrent aux personnes atteintes de maladies incurables un réseau de prise en charge stable ; ils contribuent ainsi à renforcer l’autodétermination en fin de vie.